N° 114 – Les premiers âges du bizarre (XVIe-XVIIIe siècle)
Auteur : Jean-Philippe GROSPERRIN (coord.)
N° ISBN : 978-2-8107-1303-5
Format et nombre de pages : 16 × 24 cm – 238 p.
Le bizarre fut florissant avant le siècle de Baudelaire : du XVIe au XVIIIe siècle, la bizarrerie émerge et s’installe dans les discours et dans les œuvres, avec une richesse de significations ou de représentations qui se trouve ici sondée en mêlant littérature, philosophie, fiction théâtrale, réflexions sur l’art ou sur les mots. Se dessinent, au cours de ces trois siècles, des évolutions importantes dans les fonctions qualifiantes et critiques du mot, non sans paradoxes. Montaigne, la scène baroque, Molière, Marivaux, Saint-Simon, Diderot : à chacun son bizarre ? Au-delà d’une valeur originelle de bigarrure, elle-même ambivalente (prisée ou écartée), le bizarre interroge le rapport à la norme, à la transgression, à l’hétérogénéité, à la surprise. Sans se confondre avec l’extravagance, la bizarrerie porte avec elle des vertus à la fois intellectuelles et esthétiques. Source d’inquiétude et de délectation, le bizarre apparaît comme un principe dynamique entre Renaissance et Révolution, et comme la face cachée de l’âge classique.
Jean-Philippe GROSPERRIN est maître de conférences en littérature française des XVIIe et XVIIIe siècles à l’université Toulouse – Jean Jaurès. Ses domaines de recherche portent principalement sur la période 1660-1740, et notamment sur l’éloquence sacrée et sur le théâtre musical.
Année : 2024
Réf. : LC 114
Le numéro est disponible sur: https://pum.univ-tlse2.fr/produit/litteratures-classiques-n-114-les-premiers-ages-du-bizarre-xvie-xviiie-siecle/
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Sylvie Requemora (29 janvier 2025). N° 114 – Les premiers âges du bizarre (XVIe-XVIIIe siècle). Littératures classiques. Consulté le 25 mars 2025 à l’adresse https://slc.hypotheses.org/2236